Bilan mi-saison F1 2022 : Verstappen cavalier seul

Bilan mi-saison F1 2022 : Verstappen cavalier seul

Une rentrée, ça se prépare !

Après avoir raconté à toute la boîte comment tu as pécho puis largué lâchement ton amourette de vacances, tu vas découvrir la nouvelle R.H.

Devine qui c’est ?

Étant donné que tu vas raser les murs et augmenter le télétravail un moment, tu auras du temps pour lire mes articles.

Tu vois, on attaque la rentrée avec de bonnes nouvelles !

Voici les notes attribuées sur 10 :

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Red Bull : la valeur sûre (9/10)

Si l’écurie semble toujours dans les bons coups et inarrêtable, on ne doit pas oublier que celle-ci a commencé avec 2 abandons.

Se souvient-on seulement des propos de Verstappen sur son écurie après 3 Grand Prix ponctués de 2 abandons ?
« Je ne pense même pas au titre, pour l’instant nous devons terminer les courses, c’est inacceptable ».

La suite a été parfaitement exécutée autant stratégiquement qu’au point de vue fiabilité.

Il semblerait même qu’un dépôt de demande d’agrandissement du ranch de Christian Horner ait été déposé.

Ça fait plaisir à entendre !

Sergio Perez (7/10)

Le mexicain nous a offert du très bon avant de retomber dans ses petits travers.

Sa victoire à Monaco, méritée, reflète le sommet de son début de saison.

Très en difficulté en qualification sur la fin de la première moitié de saison, son rythme a aussi baissé.

Sa capacité de dépassement et ses remontées ont permis d’embellir sa baisse de régime.

Mais à force de partir plus loin sur la grille, il est passé d’outsider potentiel au rôle de numéro 2 attendu.

Sa baisse de performance correspond à la prise de décision de l’équipe d’orienter à nouveau son aérodynamisme sur un appui très fort à l’avant pour favoriser la conduite de Verstappen.

Dommage Checo, l’écurie a choisi son Maxou, comme d’habitude…

Max Verstappen (9,9/10)

On est arrivé à un stade où Max n’a tellement plus de concurrence qu’il s’amuse à faire des tours sur lui-même pour ajouter un peu de piment.

Avec la machine néerlandaise, difficile de se mettre quelque chose sous la dent.

Ultra performant que ce soit en qualification ou en course, il a profité des déboires de Ferrari pour écraser la concurrence.

Cette fois, pas besoin de Michael Masi pour commencer à floquer ton nouveau t-shirt : Max world champion.

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Ferrari : une déception au goût de déjà vu (4/10)

Après un super tiers de début de saison (les 4 premiers Grand Prix) porté par les performances XXL de Leclerc, Ferrari a affirmé son retour aux avants postes.

Après ce départ en fanfare, l’équipe a, par des choix stratégiques désastreux et une fiabilité aux abois, réduit la population sous pacemaker des italiens au minimum.

Déjà que la natalité est en chute libre dans ce pays, si en plus on touche aux anciens…

Un enchaînement de décisions incompréhensibles ont particulièrement ruiné les courses de Charles Leclerc.

Lorsque la stratégie était claire, la fiabilité était aux abonnés absents.

Si Ferrari enchaîne une 2eme partie de saison sur les mêmes bases, je m’enterre dans un hameau du Vercors où la qualité réseau fera office de bunker.

Carlos Sainz (7/10)

Après un début de saison chaotique ponctué d’erreurs et de performances en deçà de son coéquipier, l’espagnol a réduit sa consommation de sangria.

Ce petit apéro prolongé aura malheureusement hypothéqué rapidement ses chances de titre.

Elle lui ouvre néanmoins des portes en tant que barman.

On est dans une phase compliquée de la vie de Carlos où il s’est rapproché de Leclerc mais se trouve quand même bien en dessous.

Sa victoire un peu chanceuse à Silverstone ne permet pas de masquer la différence de rythme avec son coéquipier.

Carlos souhaite ne pas être le numéro 2, une situation de plus à gérer pour la Scuderia.

Charles Leclerc (9/10)

Je vais m’adresser aux fans de Leclerc, enfin ce qu’il en reste.

La plupart se sont immolés au carburant bio devant les prises de décisions stratégiques de la Scuderia.

La bonne nouvelle écologique, c’est qu’on peut se servir de vous comme engrais pour la planète.

Vous serez transformés en palmiers autour d’un gros circuit polluant comme Abu Dhabi. 

C’est pas une belle réincarnation ça ?

La mauvaise nouvelle, c’est que ça ne va pas rendre à Charles Leclerc la cinquantaine de points perdus à cause de son équipe.

Coupable d’une petite erreur perfectible à Imola et d’une bien plus préjudiciable en France, le monégasque a malheureusement laissé filer une trentaine de points supplémentaires.

Charles se trouve à 80 points de Max Verstappen, le compte y est. Les espérances de titre, elles, y sont beaucoup moins.

Si le rythme de Leclerc a été impressionnant durant cette partie de saison, c’est surtout ses défenses héroïques, intelligentes, et ses dépassements osés qui lui ont valu les honneurs

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Mercedes : la machine pas si enrayée que cela (9/10)

La note peut paraître élevée tant l’équipe est apparue en difficulté.

Mais quelle capacité de réponse l’écurie allemande montre, c’est tout simplement bluffant !

Passé à côté de son concept 2022, l’écurie a relevé les coudes et affiché une fiabilité déconcertante.

Ses problèmes de rythme ne sont pas réglés et ses rares batailles pour la victoire sont avant tout dues à des faits de course.

Mais l’écurie a redressé la barre et surtout a bien mené sa barque en interne pour orienter et anticiper les changements de l’année prochaine.

Elle constitue une véritable menace pour Red Bull et Ferrari en vue de 2023.

Bon par contre, il va vraiment falloir payer une séance de psy à Toto pour lui expliquer qu’on est plus en 2022 et qu’il ne joue plus le titre.

Russell (9/10)

Rarement derrière Hamilton, toujours systématiquement dans un rythme élevé, l’anglais a parfaitement intégré sa nouvelle top team.

Il s’est même payé le luxe de décrocher une pôle incroyable en Hongrie.

On en oublierait presque qu’à côté de lui, il a le septuple champion du monde Lewis Hamilton qu’il devance d’ailleurs au championnat.

Après Lewis apparement aide au développement de la voiture pendant que Georges se fait des Caïpi au jacuzzi du club privé.

Enfin, c’est ce que raconte Toto…

Hamilton (7/10)

Véritablement dans le dur pendant les premiers Grand Prix de la saison, le britannique était méconnaissable.

Certes, il a eu beaucoup de malchance mais ses prestations étaient globalement décevantes.

J’avais mis une bille sur un arrêt de sa carrière à la fin de saison mais avec le regain de forme de Mercedes et surtout les perspectives d’une voiture qui peut jouer le titre en 2023, je pense que Sir Lewis va encore rester pour tenter sa chance.

Je prévois déjà le combat de MMA entre Russell et Hamilton si la voiture est capable de jouer le titre !

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Alpine : ça patauge dans la semoule (5/10)

C’est un peu pour moi la Ferrari du milieu de peloton.

Des décisions stratégiques douteuses, une fiabilité très mauvaise, l’écurie devrait être à la 4e place avec une avance comfortable.

Au lieu de cela, elle a difficilement remonté la pente pour se situer légèrement devant Mclaren.

Le fait que Julien en 2ème année de droits ait rédigé le contrat de Piastri un lendemain de cuite n’a pas aidé.

Résultat : Alonso s’en va et Piastri refuse de prendre le baquet 2023.

Merci Julien…

Alonso (9/10)

Quel est cet ovni qui, à 40 ans, se paie le luxe de faire une telle prestation ?

Fernando, pas épargné par la malchance, a montré un niveau incroyable pour son âge en ce début de saison.

Petit bonus : il décide de claquer la porte d’Alpine pour aller gratter un contrat pluriannuel avec Aston Martin s’assurant une présence en F1.

Coquin, malin, diablement efficace, quel régal ce Fernando version 2022 !

Ocon (7/10)

Notre petit frenchie est devant Fernando au championnat ! Youpi !

Malheureusement, en course comme en qualification, il a dû mal à être au même niveau que l’espagnol.

Il a surtout pour le moment bénéficié des déboires de son coéquipier.

Pas étincelant mais solide, il délivre des performances intéressantes et remplit sa part du contrat en apportant des points précieux à l’écurie Alpine.

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Mclaren : la tête hors de l’eau (7/10)

Pas facile de lire entre les lignes pour l’écurie britannique. Un coup ils sont au top, un coup ils sont hors du top 10.

il faut quand même saluer la progression fulgurante après un début de saison catastrophique.

Au premier Grand Prix, ils se battaient avec Williams pour ne pas se faire prendre plus de 2 tours…

Le choc de se battre avec Williams, rien de tel pour remobiliser une équipe.

Norris (9/10)

Sur la lignée de ce qu’il nous a offert récemment, le britannique est au four et au moulin.

Il a d’ailleurs le temps de moudre la farine, faire sa pâte et alimenter tout le village en pain pendant que son coéquipier a brûlé pour la 6eme fois d’affilée sa fournée de chocolatine.

Actuellement 7eme du championnat, largement devant les autres, on attend qu’une seule chose : que Mclaren remonte la pente pour le voir se battre aux avants-postes !

Ricciardo (3/10)

Bon, Danny, là je crois que c’est le moment d’y aller.

Au moins un Kangourou a des hauts et des bas, là on dirait un kangourou desséché qui a perdu ses jambes et en voie de disparition.

Rares sont les fois où il arrive à tenir le rythme de son coéquipier, dans un no-man’s land dont il ne peut se sortir, l’australien se voit montrer la porte pour 2023.

Remplacé officieusement par le jeune loup Piastri alors que Ricciardo est 7 fois vainqueur d’un Grand Prix, dur…

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Alfa Romeo : des éclats et de la frustration (7/10)

Le bon : de belles performances après avoir bien exploité le concept aérodynamique 2022.

Le moins bon : une fiabilité digne d’une renault 5 non révisée avec fuite d’huile et une roue crevée.

La frustration de faire face à tant d’abandons ne permet pas à l’écurie d’espérer venir se mêler à la lutte pour cette 4eme place.

Bottas (8/10)

Valtteri rat bien qui rira le dernier.

Après cette blague fantastique sur laquelle j’ai planché 8 heures, revenons sur les performances excellentes du finlandais.

Pas inquiété véritablement par Zhou, il nous a offert un début de saison éblouissant avant d’être rattrapé par des problèmes de fiabilité récurrents.

Accessoirement, il nous a offert la photo de l’année les fesses à l’air. Merci Bottas !

Zhou (6/10)

Je sais que certains ont envie de mettre une note plus élevée au jeune rookie.

Après faut pas s’extasier outre mesure, il est quand même assez loin de Bottas mais c’est vrai qu’il affiche une prestation intéressante avec peu d’erreurs.

Et puis il est en vie, après Silverstone, qu’il l’eut crue !

Une deuxième partie de saison à suivre de près.

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Haas : l’espoir d’un renouveau (7/10)

Ce bon vieux Gunther, il trouve le moyen de te faire revenir un pilote et de faire renaître l’équipe.

Beaucoup plus à l’aise cette saison, l’équipe montre de belles choses.

Elle connaît néanmoins un reclassement logique dans la hiérarchie au fil des courses et montre quelques petits soucis de constances selon les circuits.

Mais dans l’ensemble, l’écurie avance bien plus sereinement cette année.

Magnussen (8/10)

Sacré retour de Kevin Magnussen cette année !

Auteur d’un début de saison stupéfiant, il a encore tendance à nous faire des attaques suicides en défense ou en attaque.

Kevin Magnussen est décidemment le seul nordique capable de s’énerver avec Greta Thunberg.

Franchement, est-ce qu’on serait pas à 2 doigts de vouloir reformer le duo Magnussen – Grosjean ?

Schumacher (6/10)

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’allemand a touché le fond avant de rebondir.

Totalement à la déroute avec des erreurs et des accidents évitables, dépassé par son coéquipier en termes de performance, il a fait un retour fracassant en fin de moitié de saison.

Avec un rythme très solide, il est désormais régulièrement avec ou devant son coéquipier, la deuxième partie de saison s’annonce passionnante.

Après quand tu as le sang d’un demi-dieu qui coule dans tes veines…

Pierre Gasly Spa Francorchamps pluie

Alpha Tauri : Perdu au milieu de nulle part (4/10)

Difficile saison pour l’écurie italienne qui ne semble pas du tout maîtriser sa voiture.

Entre les abandons, des choix stratégiques parfois discutables et surtout une incompréhension autour de l’exploitation de la voiture, l’année est compliquée.

L’écurie s’enfonce dans une spirale de laquelle elle n’arrive pas vraiment à s’extirper.

Tsunoda (7/10)

Moins à la dérive que l’année dernière, le japonais continue néanmoins de faire quelques erreurs évitables comme cette accrochage stupide à Silverstone avec son coéquipier.

Tu ne passes pas de Harakiri suicidaire à samouraï respectueux des ordres comme ça.

Néanmoins, il se rapproche du niveau de Gasly particulièrement en qualification.

Gasly (8/10)

Si le français est globalement au rendez-vous et surtout pénalisé par son équipe, on attend son apport technique.

Récemment, il a pointé du doigt l’orientation prise par l’écurie afin de revenir sur les évolutions mises en place.

Pari payant, un début de prise en main, le rôle de leader décisif peut lui faire passer un nouveau cap.

La deuxième partie de saison sera décisive.

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Aston Martin : bloqué sur la grille (6/10)

L’écurie n’a décidément pas l’art de se mettre en valeur pour les bonnes raisons.

Entre le probable gros contrat pour arracher Alonso et sa capacité à voler les concepts des écuries tops teams en prétendant s’en inspirer…

Néanmoins, l’écurie affiche un rythme de course intéressant.

Elle est malheureusement actuellement complètement plombée par ses performances en qualification qui sont désastreuses.

Vettel (7/10)

Pour un garçon en pré-retraite, franchement il fait un travail très honnête.

Auteur de performance plutôt solide, il assure la récolte de points de son équipe.

Après on sent bien qu’après la course, il se pose avec un barbeuc, sa pinte et son bretzel.

En mode vacances notre quadruple champion du monde.

Stroll (4/10)

J’ai mis 4 mais je me retiens.

Je vais lui mettre plus que Ricciardo parce que Ricci est au bout de sa vie.

Lance Stroll pour la millième fois consécutive se prend une rouste par son coéquipier sur une saison.

Et à côté de lui, il a un futur retraité…

Je suis à deux doigts de me dire que si on met un chimpanzé bien entraîné qu’on pourrait récompenser avec des bananes plantains, il y aurait probablement statu quo…

J’imagine déjà le massacre l’année prochaine à côté d’Alonso.

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Williams : Pas de lueur à l’horizon (5/10)

Plutôt largué sur l’aéro, l’écurie tente néanmoins de s’accrocher et propose, il est vrai, des stratégies encore une fois novatrices.

Elle arrive parfois à tirer son épingle du jeu sans pour autant s’approcher significativement du top 10.

L’avenir est moins radieux, l’écurie ne montre pas de signe significatif de progression.

Albon (8/10)

On peut le dire, le thaïlandais fait un super retour en Formule 1 mérité.

Un peu comme Pierre Gasly, il a surtout subi la loi du favoritisme chez Red Bull.

Bien plus à l’aise et libre sur son pilotage, il a réalisé quelques performances remarquées et fracasse assez aisément son coéquipier.

Latifi (3/10)

Difficile saison (de trop) pour le canadien qui a été sauvé grâce à l’apport budgétaire qu’il apportait à l’équipe.

Complètement hors du coup, distancé par Albon, il a pris l’habitude de fermer la marche à tous les Grand Prix.

Entre lui, Stroll et la poutine un poil trop grasse, ils ne sont pas aidés dans ce beau pays qu’est le Canada…

Si un pilote arrive avec des sponsors et donc de l’argent, il ne devrait pas pouvoir défendre son baquet.

La suite de la saison

Le grand retour de vacances arrive avec un triple-header de folie : Spa-Francorchamps, Zandvoort puis Monza en 3 semaines ! Accroche-toi, ça repart à toute vitesse !

El mago

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